L’AMAP à l’heure du COVID 19…

Bonjour à toutes et à tous,

On pensait avoir tout vu, nos ainés qui ont connu les restrictions et les dangers de la 2ème guerre mondiale sont les seuls aujourd’hui qui aient pu vivre une expérience plus ou moins similaire, toutes proportions gardées, car même si notre président nous l’a à maintes reprises répété lors de son discours télévisé, nous sommes dans un « état de guerre » un peu particulier.

Sanitaire, mais pas de guerre armée.

Pendant des décennies, nous, nos enfants, avons vécu une ère de paix, d’abondance, d’excès même, à tous les niveaux, et même si quelques bulles spéculatives ont explosé de ci et de là, même si les bouleversements écologiques se multiplient, même si la crise des gilets jaunes est venue nous rappeler au niveau national que le bonheur promis par nos brillants énarques ne concernait que les premiers de cordée, il est évident que des changements étaient attendus !

Peut-être pas sous cette forme, mais ils n’en sont que le paradigme, car au fond, toute cette abondance commençait à devenir lourde de mauvais présages.

Notre planète nous signale chaque jour qu’elle est arrivée à ses limites, et c’est un véritable miracle qu’il n’y ait pas plus de catastrophes majeures.

L’ère de la « mondialisation heureuse » a atteint ses limites.

Il est regrettable que dans notre civilisation il faille des catastrophes économiques, écologiques et aujourd’hui sanitaires afin que nos dirigeants prennent enfin des décisions qui auraient dû l’être depuis tant de temps…

Et encore, il est fort à parier que même après cette catastrophe sans précèdent depuis la fin de la 2eme G.M., certains reviennent à leurs bonnes vieilles habitudes et antiennes, car il ne faut pas rêver, les intérêts économiques sont toujours tapis dans l’ombre !

Chassez le naturel et il reviendra au galop !

Néanmoins les ruptures de produits vitaux, les masques, les princeps de la pharmacologie, les matières premières, etc. ont permis enfin à ces chers dirigeants de constater ce que l’économie libérale échevelée peut engendrer…

Espérons que nos brillants énarques et plus globalement la Communauté Européenne dont nous subissons de plus en plus lourdement le mille feuilles administratif, sauront tirer les leçons de cette politique de gribouille ainsi que son incidence sur notre population.

Pour l’heure, nous sommes, au moment où ces lignes sont rédigées, en confinement quasi total !

Là aussi, nous payons pour les excès de certains qui n’ont pas su faire preuve de bon sens et, osons le mot, de civisme.

Il y aura toujours des égoïstes, des inconscients, jeunes ou moins jeunes, et c’est tout à fait regrettable d’autant plus à l’heure de l’informatique où la connaissance est omniprésente et accessible quasi instantanément, pour qui veut se donner la peine de s’informer et ne pas s’abreuver passivement et aveuglément aux fontaines des réseaux sociaux…

Résultat, 95% de la population paie pour ces 5% qui n’en ont cure…

L’AMAP, à son niveau macroscopique a donc dû elle aussi se plier (de bonne grâce) à la contrainte, parce qu’il en va de la santé de toutes et tous.

J’ai regretté de ne pas avoir emmené mon appareil photo hier, mais fort heureusement, Dominique a immortalisé par quelques images ce moment de convivialité qui s’est transformé en épreuve suspicieuse et un peu amère certes, même si tout les amapiens sont conscients que ce n’est qu’un mauvais moment à passer.

Les amapiens ont fait preuve de civisme et d’intelligence, la preuve que l’on peut vivre sous la contrainte sans passer son temps à resquiller ou ne penser qu’à sa petite personne !

Les distances de sécurité étaient bien respectées, néanmoins, comme le soulignait Dominique, tout ceci est assujetti à l’autorisation préfectorale.

Si les incivilités persistent, le risque st grand que des interdictions tombent…
Espérons que nous n’en arriverons pas là !

Nous regarderons probablement ces images et ces commentaires comme un moment hors norme dans quelques semaines, espérons que des leçons pérennes en seront tirées…

Bien amicalement

Le webmaster.

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